Le blocage

Le blocage ? Cool ! Et la prochaine AG, c'est quand !!!

Quand je suis arrivée à la fin, l'AG ne ressemblait plus à rien. A rien. On faisait passer des messages comme quoi on attendait ceux qui voulaient aller faire pipi avant d'aller à la manif.

Un CM d'Histoire, tu es bien généreux, je suis certes arrivée à la toute toute fin, mais je n'aurais à peine compté cent étudiants.

Alors blocage ou pas blocage ?
Quel jours la prochaine AG ?

A bientôt !

J'ai entendu dire qu'à l'Ag de jeudi, il a été décidé que si aucune solution pour mobiliser sans bloquer n'est trouvée d'ici les vacances, le blocage reprendra à la rentrée.
Est-ce que quelqu'un confirme?

Déjà, il faut trouver quelqu'un qui y était à l'AG !!!
Pour l'UFR, blocage ou pas blocage les partiels prévus auront lieux comme prévus sur tout le programme !!!

Voilà, à plus !!!

félix a écrit:

J'ai entendu dire qu'à l'Ag de jeudi, il a été décidé que si aucune solution pour mobiliser sans bloquer n'est trouvée d'ici les vacances, le blocage reprendra à la rentrée.
Est-ce que quelqu'un confirme?

Y en avait une jeudi?
A celle de mardi, ils avaient décidé de bloquer le lendemain... Est-ce que les bâtiments étaient bloqués mercredi?


Bon.

Non, car ils avaient vôté une clause : 150 grêvistes minimun pour bloquer, ils étaient un peu plus de 100 !!!
Pour celle de jeudi, j'sais pas !!!
A bientôt !!!

Oui y'avait cette clause puis , si j'ai bien entendu ET de bonne source, je crois bien que le blocage avait commencé avant de se retirer pr une raison assez...mystérieuse.....
Enfin bref, artichaud tu semble bien certaine que ça n'arrivera pas, pt'etre que le général hiver sera d'accord avec toi (bloquer dans la neige tte la journée ça devient dur), mais bon on a quand même vécu 2 bonnes semaines de blocage donc faudrait pas prendre ça a la légère tout de même....

Oui je prends une telle mesure à la légère car je pense que le mouvement s'essoufle, et que tout le monde en a marre du blocage, les profs surtout, et même les bloqueurs selon moi.
Je pense aussi que s'organiser pendant les vacances, surtout de Noël , ce n'est pas une mince affaire, mais enfin c'est tout à fait possible, je ne rejette pas cette éventualité même si je n'y crois pas mon cher Félix.

Bonsoir
Pour information, puisque quelques-uns d'entre vous m'ont demandé ce que pensaient les enseignants du Département d'Histoire au sujet de la loi LRU.
Le texte suivant a été voté ce vendredi à une très large majorité (1 voix contre, 7 abstentions) lors de l'assemblée ordinaire du Département (réunion de travail rassemblant 2 à 3 fois par an l'ensemble des enseignants-chercheurs du Dpt). Ce texte devrait être envoyé rapidement au Président de l'Université et aux coordonnateurs du site "Sauvons l'Université" (dont la pétition rassemble à ce jour + de 4000 signatures d'enseignants chercheurs).
Les syndicats enseignants, et les coordinations SLU et SLR (Sauvons la Recherche) sont mobilisés pour obtenir des garanties supplémentaires et la suppression de certaines dispositions dangereuses. L'opposition à la loi LRU pourrait bloquer, dans les semaines qui viennent, une partie de la vie scientifique du pays (laboratoires, instances nationales, commissions de spécialistes, expertises, etc.). La presse ne s'en fait toujours pas l'écho, préférant relayer ces jours-ci les écrans de fumée de nouvelles lois, beaucoup plus consensuelles (et beaucoup plus abstraites).
Le blocage de l'université ne fait pas du tout partie des formes d'action à l'étude chez les historiens ; ces formes d'action se préciseront dans le courant du mois de janvier si aucune négociation sérieuse n'est entamée au niveau national.
Cordialement
F.Regourd

"Les historiens de Paris X- Nanterre, réunis en assemblée générale ce 14 décembre 2007, expriment leur inquiétude au sujet d'une loi qui:

- Renforce les pouvoirs de la présidence des universités au détriment de la collégialité, sans offrir aucune garantie quant aux modalités d'exercice du pouvoir présidentiel au sein des établissements.
- Permet aux présidents d'université de recruter des enseignants-chercheurs en tant que contractuels (durée du contrat, horaires et charges définies au cas par cas), en lieu et place de fonctionnaires titulaires, renforçant ainsi la précarité des acteurs de la recherche et de l'enseignement.
- Introduit un mode de recrutement impliquant la disparition des commissions de spécialistes au profit de comités de sélection ad hoc ni élus ni paritaires (art 25), ce qui ne peut que renforcer les logiques de clientèle déjà existantes qu’il faut au contraire éradiquer au mieux en choisissant des modalités de représentation les plus larges possibles.
- Organise une concurrence entre les différentes catégories de personnels au sein de l’université, faisant du budget un « pot commun à partager », au gré des rapports de forces internes.
- Donne aux présidents d'université la possibilité de moduler les services des enseignants-chercheurs sans aucune précision quant aux modalités de cette mise en oeuvre (art 19). C’est une rupture, de fait, de la limite des 192 heures garantie par notre statut national.
- Permet le désengagement financier de l'Etat dans le cadre d'une mise en concurrence des établissements.
- Ne propose pas de véritables solutions aux problèmes que rencontre actuellement l'université: la vétusté des locaux, les bourses proposées aux étudiants, l'échec des étudiants en licence, la difficulté pour les enseignants-chercheurs à mener à bien leurs missions par manque de moyens (limitation des heures complémentaires, absence de décharges horaires pour les tâches d’encadrement pédagogique et les charges administratives).

Ils constatent la contradiction flagrante d’une loi, qui se propose de doter les universités en fonction du taux d’emploi de ses diplômés, alors que, depuis des années désormais, le nombre des postes d’enseignants mis au concours ne cesse de baisser. La vocation de nos formations en lettres et sciences humaines est en particulier de former des enseignants et puisque, dans la patrie de Jules Ferry, il existe des écoles « publiques », former des enseignants signifie former des fonctionnaires. On ne peut pas nous accuser de former des chômeurs et en même temps fermer à nos diplômes la possibilité d’accéder au travail qui correspond le mieux à leur formation. Nous rappelons également que l’Université représente dans de très nombreux cas de figure une « première étape » permettant aux étudiants de postuler ensuite à de nouvelles formations."

monsieur regourd je vous aime!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

voila le genre de reaction que l'on attend des professeurs qu'ils soient pour ou contre la loi d'ailleurs.Mais les eleves ont besoin de savoir qu'ils ne sont pas seuls a reagir etant donné que cette loi ne touche pas seulement leur situation mais celle de tous les acteurs de l'université.Comparée avec l'attitude du departement de geographie je pense qu'en Histoire on ne prend pas la situation a la légère(clin d'oeil a artichaud!)!En effet c'est la privatisation de l'enseignement qui nous guette malheuresement si l'on ne fait rien et la selection feroce pour les eleves et aussi malheuresement les professeurs!

quand je dis privatisation bien sur j'entends par la l'intervention d'organismes externes qui investiraient dans l'université certaines seraient donc plus en vue , des facs huppées et d'autres "poubelles"!

j'adore ton flegme et les efforts que tu effectues pour rendre ce forum de plus en plus agreable a visiter helen!
MERCI!

Il était précisé dans le texte que monsieur regourd nous a envoyé que des formes d'action serait envisagées si aucune négociation n'était entamée au niveau national (concernat la LRU) : quand-est-il aujourd'hui? y'a t'il des négociations? si oui, où en sont-elles? si non, qu'envisage-t'on?
Quelqu'un saurait me répondre svp?